Prévention de la Santé dans les médecines traditionnelles ancestrales
Dans les pratiques traditionnelles ancestrales , la santé est le reflet de la qualité de la relation et du lien constant que l’homme entretient avec la nature, avec sa communauté, et aussi avec le monde spirituel.
De cette harmonie découlent le bien-être physique, mental et la joie, qui permettent de mener à bien ses activités professionnelles, sociales et biologiques.
La maladie physique ou psychologique (dépression, perte de joie, d’impulsion vitale…) s’installe lorsqu’est rompu un équilibre tant interne qu’externe.
Les pratiques traditionnelles sont des pratiques holistiques qui posent clairement le fait que toute maladie comprend des composantes physiques, émotionnelles et spirituelles. Pour obtenir une guérison intégrale, on ne peut se limiter au traitement des symptômes. Il est nécessaire de rétablir l’harmonie globale. A défaut la maladie risque de provoquer un état de faiblesse, précurseur de nouveaux maux.
Dans toutes les pratiques traditionnelles le travail d’apprentissage et de soin consiste à préparer le corps, qui est l’outil de connaissance par excellence. Le corps est fondamental comme base physique de la vie, accueillant des niveaux d’ordre supérieur : émotion, volonté, âme…Il est considéré comme un temple dont on doit prendre soin car toute la structure et la cohérence du monde spirituel y siègent. La reconnexion au corps, à ses sensations et à ses besoins fondamentaux est donc primordiale.
La spiritualité des peuples premiers ne consiste pas à s’éloigner ou à s’évader du corps et de la matière. Il s’agit au contraire d’incarner le monde spirituel et de l’incorporer dans cette réalité-ci.